En l’espace de quelques mois, l’épidémie de coronavirus a mis en berne la majorité des industries, y compris celle de la beauté. Alors que l’heure de la reprise a sonné, les acteurs cosmétique doivent mettre toutes les chances de leur côté pour être efficaces. À l’occasion d’un webinaire organisé par WeCosmoprof, Irina Barbalova, Global Lead Health and Beauty, et Gabriella Beckwith, Senior Analyst Health & Beauty chez Euromonitor, ont donné quelques pistes de réflexion pour aider les professionnels de la beauté à amorcer la relance le mieux possible.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, les deux intervenantes ont souhaité rapidement replacer le contexte dans lequel nous sommes, au sortir de la crise du Covid-19.
’L’impact macro-économique est négatif. Cela est dû à la fermeture des entreprises, à la mise au chômage partiel des salariés et au confinement”, explique Irina Barbalova. “Du côté de la chaîne d’approvisionnement, la production et la logistique ont été perturbées. Il faut tout de même noter la capacité des industriels à fabriquer du gel hydroalcoolique presque au pied levé. Au niveau du commerce, la fermeture des magasins et des circuits de distribution sélective a participé à l’explosion du e-commerce. De plus, les marques ont innové pour créer du lien avec la clientèle”.
À l’instar d’autres experts, Euromonitor prévoit une chute vertigineuse du PIB mondial, et selon les scénarios, un retour à la normale entre 2021 et 2022.
Impacts sur l’industrie de la beauté
La cosmétique fait partie des dix industries de grande consommation les plus touchées par le Covid-19.
Quand on entre dans le détail, certaines catégories de produits sont en net recul par rapport à d’autres. Par exemple, le maquillage et les parfums ont été moins achetés que le skincare ou les …