L’industrie cosmétique ne connaît pas la routine. En effet, la réglementation évolue sans cesse, donne des challenges et défis à relever aux formulateurs mais surtout fait peser un poids très lourd sur les épaules de la Personne Responsable de la mise sur le marché de produits cosmétiques. L’éclairage d’Estelle Dehier, de Labosphère.
Les échéances réglementaires attendues mettent à nouveau un coup de projecteur sur l’obligation de la conformité à la réglementation cosmétique des produits mis sur le marché. Car il ne s’agit pas, lorsqu’un produit est commercialisé, de “s’endormir”.
La veille réglementaire doit être permanente et une mise à jour du Dossier Information Produit doit être régulièrement faite. C’est cette veille qui permet d’assurer la “durée de vie” d’un produit cosmétique.
Ingrédients
Un point stratégique réside dans les matières premières qui constituent le produit. Les évolutions réglementaires peuvent mettre en péril la conformité d’une matière première entrant dans un produit, et donc potentiellement la pérennité de celui-ci. Illustration en quelques exemples.
Les allergènes étiquetables sur le produit
Rappel : Parution cet été de la liste des 81 allergènes étiquetables sur les listes d’ingrédients cosmétiques.
On pourrait considérer que les délais d’application sont assez longs :
• Q2 2026 pour la mise sur le marché des produits,
• Q2 2028 pour le retrait du marché des produits.
Mais quid du ou des parfums dans les produits ? Sont-ils concernés par cette nouvelle réglementation ? Est-ce que les fournisseurs de parfums vont réaliser les analyses permettant d’éditer les nouveaux certificats ? Si non (par …