Dans ce contexte de crise sanitaire, les consommateurs ont de plus en plus à cœur d’acheter des marques éthiques et engagées. Et le luxe, y compris cosmétique, n’échappe pas à cette tendance. Mais est-ce que ce secteur répond aux attentes des Français ? L’Observatoire Cetelem a conduit une enquête afin de savoir s’il est compatible dans une société responsable.
Cette étude a été réalisée en ligne, du 5 au 6 novembre 2020, sur un échantillon de 1020 personnes représentatif des Français de 18 ans et plus.
Luxe et engagement
“Lorsque les Français pensent au développement durable (responsabilité sociale, environnement, etc.), le luxe ne leur apparaît pas à première vue comme un bon élève en la matière. Seuls 35 % estiment que c’est le cas pour le domaine du luxe, ce qui le classe en dernier parmi un ensemble de 9 secteurs économiques”, introduit L’Observatoire Cetelem. Les citoyens restent exigeants et considèrent qu’un certain devoir d’exemplarité incombe à cette industrie du prestige. Ainsi, neuf Français sur dix indiquent que le luxe doit être irréprochable en matière d’écoresponsabilité.
Mais ce secteur n’a pas forcément bonne presse auprès des consommateurs. “Les Français lui attribuent volontiers des arrières-pensées mercantiles cachées derrière un semblant de motivation sociale : 68 % d’entre eux supposent qu’une marque de luxe qui s’engage pour le développement durable le fait avant tout pour améliorer son image par une opération de communication, contre 32 % qui déclarent croire à une démarche sincère”, reprend L’Observatoire Cetelem.
Les consommateurs sont également sceptiques quant à la capacité du secteur à s’adapter aux enjeux …