Le gouvernement a annoncé qu’à partir du 11 mai (si tous les éléments le permettent), la France va opérer un déconfinement progressif. Pour les entreprises cosmétiques, cela se traduit par une réouverture des points de vente et salons de beauté, ainsi que d’un retour du personnel sur les sites de production. Comment amorcer au mieux ce léger retour à la normale ? Patrick O’Quin, président de la FEBEA, a répondu aux questions de CosmeticOBS.
CosmeticOBS : Avec la fin du confinement et la reprise espérée de l’économie, quels conseils peut-on donner aux entreprises pour aborder cette période le plus efficacement possible ?
Patrick O’Quin : Notre rôle en tant que Fédération professionnelle n’est évidemment pas de donner des directives aux entreprises sur leur stratégie face à la reprise.
En revanche, nous pouvons leur apporter deux types d’éléments pour les aider dans cette période délicate.
D’abord, fournir des réponses à leurs nombreuses questions, et nous avons commencé dès le début de la crise à les aider sur de nombreux sujets, par exemple comment aménager les délais de paiement, quelles souplesses possibles en matière de baux commerciaux, comment utiliser les dispositifs d’aménagement du temps de travail, autrement dit le chômage partiel, comment poursuivre les opérations d’export vers certains pays malgré la fermeture de nombreux services administratifs et les difficultés postales, et toutes ces questions vont rester d’actualité.
Ensuite, défendre auprès des pouvoirs publics les intérêts des entreprises cosmétiques dans le cadre des mesures de relance qui vont être prises.
Et là, nous sommes dans un dialogue permanent avec nos adhérents pour qu’ils nous fassent part de leurs attentes, et nous avons d’ailleurs
lancé un questionnaire à …