Centré sur le luxe et l’exclusif, tiré par les parfums et certaines catégories du maquillage, le marché du sélectif résiste à la crise malgré des segments à la baisse comme les soins hydratants et anti-âge. Bilan de l'année 2014 par la Fédération Française de Parfumerie Sélective (FFPS).
Communiqué de la Fédération Française de Parfumerie Sélective
Alors que la consommation s’est ralentie en 2014, la parfumerie sélective se maintient avec 2,9 milliards d’euros de chiffres d’affaire. NPD annonce -0,6 % en valeur alors que l’institut ne prend pas en compte les ventes sur internet et les ventes de produits en marque propre. C’est le parfum qui tire son épingle du jeu en annonçant un frémissement de 0,2 % dans une année où aucun lancement d’importance n’a soutenu cette croissance. Le maquillage s’est stabilisé et le soin recule. Les vrais écarts se creusent s’agissant des points de vente. Si les ventes sur internet progressent, les grands magasins poursuivent leur croissance, les chaines restent stables tandis que les indépendants pâtissent d’une forte chute de leurs ventes.
Le parfum et le maquillage résistent tandis que les ventes de soins chutent
Malgré un mois de décembre décevant par rapport à 2013 (-0,6 % en volume), le parfum est le seul secteur à voir son chiffre d’affaires augmenter de 0,2 %.
Le maquillage reste stable avec un résultat inférieur de 0,1 % par rapport à 2013. La situation n’est pourtant pas homogène. En effet, si les maquillages multi-usages (palettes, rouges à lèvre/blush…) ont augmenté de 128,4 %, le teint …