La Terre se meurt et il est nécessaire d’agir. Dans son dernier rapport de durabilité, le cabinet de prospectives Mintel a indiqué que le grand public est de plus en plus sceptique quant à la capacité de la société à sauver la planète. Cependant, de nombreuses personnes estiment que les entreprises et les marques (y compris cosmétiques) peuvent inverser la tendance.
Les consommateurs seraient-ils en crise d’écoconfiance ? D’après les chiffres de Mintel, le nombre de personnes qui pensent que “si nous agissons maintenant, nous avons encore le temps de sauver la planète” est passé d’une majorité de 55 % en 2021 à une minorité de 48 % en 2024 (soit sept points de moins).
“Le Royaume-Uni (où ce sentiment est passé de 54 % à 44 %) et l’Allemagne (de 49 % à 36 %) ont enregistré une forte baisse de cette confiance. L’Allemagne est le pays le moins convaincu qu’il est encore temps de sauver la planète parmi toutes les zones étudiées (États-Unis, Brésil, Royaume-Uni, France, Allemagne, Italie, Espagne, Chine, Inde et Japon)”, commente Mintel.
Les citoyens sont également de moins en moins persuadés qu’ils peuvent personnellement faire la différence concernant le devenir du monde (51 % en 2021 versus 47 % en 2024).
En revanche, les écoactivistes sont de plus en plus appréciés car ils sont considérés comme des éducateurs. 42 % des consommateurs reconnaissent que les militants les ont sensibilisés aux questions environnementales.
“Si l’expérience du changement climatique et de ses menaces existentielles et de santé publique peut éveiller et mobiliser les consommateurs, la prise de conscience …
