Alors que les Français font figure de bons élèves du tri en général (juste derrière les Allemands qui restent les champions dans le domaine), nous sommes encore assez peu nombreux à adopter dans la salle de bain les gestes qui sont devenus des réflexes dans la cuisine. Certes, pour trier les cosmétiques "en fin de vie" (une jolie façon de désigner les déchets cosmétiques), il faut vouloir, mais il faut aussi savoir… et pouvoir !
18 septembre 2010
Une enquête d’
Eco-Emballage
le soulignait en mars dernier : alors que 84 % des Français déclarent trier leurs emballages, seuls 55 % le font systématiquement dans la salle de bain. Dommage. Car elle regorge d’emballages à recycler et de matières premières à récupérer… Une conférence à l’occasion du salon Beyond Beauty qui se tenait à Paris jusqu’au 15 septembre 2010 a été l’occasion de rappeler que les industriels ont aussi leur rôle à jouer en la matière.
Vouloir trier
La démarche de tri des déchets est bien sûr d’abord un acte citoyen qui repose sur la bonne volonté et l’engagement écologique des consommateurs.
Bien installée en France pour les déchets ménagers générés dans la cuisine (premier lieu de tri), cette habitude quotidienne peut être délaissée dans la salle de bain du fait de plusieurs facteurs… qui ne sont pas forcément ceux que l’on croit.
Ainsi, selon l’étude d’
Eco-Emballage
, la taille de la salle de bain importe assez peu. Même si le manque de place est évoqué par les consommateurs pour expliquer qu’ils ne trient pas leurs déchets cosmétiques, c’est surtout la présence de contenants différents (poubelles, sacs ou autre…) qui influe sur le geste …