Depuis la découverte de la flore intestinale, la question de la flore cutanée (micro-organismes, bactéries, virus, champignons, levures), est sur toutes les lèvres des cosméticiens. 100 milliards de bactéries vivent dans notre corps et tout le monde veut en savoir que plus sur l’impact des cosmétiques sur l’écosystème bactérien de la peau. Quelles méthodes existent aujourd'hui pour évaluer la microflore cutanée sur l’homme ? Un éclairage d'Anne Charpentier, de Skinobs.
La microflore cutanée est habituellement divisée en deux groupes :
• la flore transitoire, saprophyte et les micro-organismes pathogènes comme les
Staphylococcus, aureus, Escherichia coli, Pseudomonas aeruginosa et les espèces de Bacillus…;
• la flore résidente
,
microorganismes pathogènes et commensaux tels que les
Proteobacteria, epidermidis, S. hominis Propionibacterium, Corynebacterium, Dermabacter, Brevibacterium, Micrococcus, P. aeruginosa, Pityrosporum, Malassezia, Demodex…
L’équilibre de la microflore cutanée (espèces de 500 bactéries) est soumis aux conditions de son écosystème : température, pH, hormones, lumière, eau, protéines, lipides, UV… Elle est principalement influencée par la génétique, le mode de vie et l’alimentation. Chaque personne a sa propre composition distribuée dans différentes couches de la peau, de l’épiderme au derme. Cette composition est qualitativement stable tout au long de la vie et constitue comme une empreinte personnelle microbienne. Cette microflore est fondamentale pour l’homéostasie de la peau et participe à ses fonctions immunitaires et ses fonctions barrière.
Les cosmétiques proposent deux types d’activités principalement : l’effet probiotique et l’effet antimicrobien.
Méthodes d'évaluation de la microflore cutanée sur l’homme
Comme l’importante diversité intra-individuelle de la flore cutanée est également associée à un haut niveau de variabilité inter-individuelle, les protocoles compareront les prélèvements de la peau réalisés par écouvillonnage …