Depuis quelques années, la cosmétique sans déchets se développe comme une réponse à l’urgence climatique. Ce segment de la beauté concerne plusieurs acteurs de la chaîne de valeur. Afin de mieux comprendre les enjeux et le degré de maturité de cette branche de la filière du soin, Les Échos Études ont mené une enquête complète dont un extrait a été envoyé à la presse.
La cosmétique 0 déchet comporte plusieurs ramifications. Elle englobe aussi bien :
• la vente (vrac, consigne, démarche anti-gaspillage),
• les emballages (suppression du superflu, monomatériau…),
• les produits finis (anhydres, rechargeables…),
• les pratiques de tri (sensibilisation des consommateurs, borne de recyclage en magasin…).
Les moteurs
Certains facteurs ont contribué à la démocratisation de ce pan de la beauté.
Les attentes des consommateurs (et leur volonté de réduire leur utilisation de plastique) et le cadre réglementaire (AGEC, Climat & Résilience) ont aidé à accélérer le mouvement.
Le secteur cosmétique, touché par une sensibilisation environnementale, a vu fleurir de nombreuses jeunes marques engagées et en rupture avec les acteurs conventionnels déjà en place.
“Contrairement aux entreprises du luxe qui sont encore trop attachées à leur image et réticentes à faire des compromis, les Indies ont mis le développement durable au cœur de leur stratégie. Il est à la base de la conception des soins”.
Une maturité disparate…
Toutes les catégories de cosmétiques sont concernées par le 0 déchet. Mais elles ne sont pas toutes au même niveau en termes d’offres et de solutions.
Selon Les Échos Études, les produits d’hygiène sont les plus développés. Les marques ont réussi à mettre …