À la lecture d'un récent article dans lequel l'auteur se posait la question de savoir à quand remontait la dernière innovation majeure qu'il ait observée, je me suis fait la même remarque en l'appliquant à notre domaine d'activité. La réponse, bien qu'évidente dans un premier temps car on n’entend parler que de ça, ne m'apparaît pas aussi simple avec le recul.
Je me suis dit que le Bio devait être une de ces dernières évolutions sur lesquelles on plaque le nom d'innovation. Il y a bien un avant et un après, une rupture avec quelques standards d'avant, une tentative de normalisation, mais au bout du compte, est-ce vraiment suffisant pour la qualifier de radicale ? Je vous laisse le soin d’y répondre.
Je me suis alors dit que In-Cosmetics 2013 allait certainement nous réserver des surprises de ce genre. Je m'y suis donc rendu d'un bon pas, d’autant que cette année c’était presque au bout de la rue pour moi, mais il ne me fallut pas longtemps pour m'interroger de nouveau. Il y avait paraît-il beaucoup plus de monde qu’aux sessions précédentes.
Premier point positif, la moquette n'est plus de ce vert si évocateur de la tendance dont tout le monde se grisait il y a quelques années. Certes, nous sommes bien sur une mouvance dite "du bio au techno" avec des nouveautés, mais simplement des nouveautés.
Plusieurs observateurs que je croisais me lançaient un joyeux "business as usual, non ?". Ce n'est pas faux. C’est vrai que nos camarades de jeu habituels étaient là et bien présents : cellules souches, hydratation, mitochondries, cellulite, …