Les marques “vertes” doivent s’intéresser davantage à leur distribution si elles veulent potentialiser l’intérêt des consommateurs pour les produits durables. Selon une étude d’Organic Monitor, les marques bio qui réussissent le mieux (en alimentaire comme en cosmétique) sont celles qui ont élargi leur réseau de distribution aux circuits grand public. Réussissant ainsi à briser le “plafond de verre vert” et à dominer le marché.
Communiqué d’Organic Monitor
Malgré un fort intérêt des consommateurs, la plupart des produits durables n’occupent qu’une faible part du marché. Par exemple, les produits naturels représentent seulement 3 % des ventes de cosmétiques en Europe. Les denrées alimentaires bio génèrent 4 % des ventes globales en Amérique du Nord alors que les parts de marché des textiles éthiques et des produits d’entretien “verts” sont encore plus réduites dans ces régions, en dessous des 2 %.
La raison principale de ces faibles performances réside dans le fait que la plupart des marques bio se concentrent sur les points de ventes spécialisés. On trouve peu de cosmétiques naturels dans les distributeurs de mass market, alors que ce réseau génère plus du tiers de ventes de produits de beauté et d’hygiène aux États-Unis. De même, en Europe, près de 40 % des ventes de denrées alimentaires bio sont encore effectuées dans les magasins bio et les détaillants de produits naturels. Et la distribution est encore plus limitée pour les produits d’entretien et les textiles éthiques.
Ce sera l’un des thèmes des deux sommets organisés par Organic Monitor qui se tiendront prochainement (le Sustainable Food Summit les 4 et 5 juin 2015 à Amsterdam, …