Dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19, le gouvernement a annoncé la fermeture des commerces non essentiels sur l’ensemble du territoire, jusqu’au 2 mai au moins. Contrairement aux salons de coiffure, les instituts de beauté sont concernés par cette injonction. Une injustice, selon le groupe Guinot - Mary Cohr qui vient de déposer un référé devant le Conseil d’État afin d’obtenir la réouverture de ces espaces.
Texte du communiqué de presse du groupe Guinot - Mary Cohr
Depuis le 18 mars dernier, les instituts de beauté sont victimes d’une injustice flagrante avec la décision de fermetures des commerces dits non essentiels d’abord dans 16 départements, puis 19 et enfin sur tout le territoire.
Cette décision est d’autant plus étonnante et discriminatoire que les salons de coiffure sont au contraire autorisés à rester ouverts. Le gouvernement, en autorisant l’ouverture des seuls salons de coiffure, a tout simplement oublié les services de soins de beauté, services indissociables et appartenant au même code d’activité que ces derniers, et qui participent aux mêmes objectifs de préservation de la santé mentale et psychologique de la population dans cette période particulièrement éprouvante pour tous et toutes.
La liberté d’entreprendre, la liberté du commerce et le principe de non-discrimination constituent des libertés fondamentales.
La situation actuelle entraine sur l’ensemble du territoire métropolitain une concurrence déloyale extrêmement dommageable pour l’ensemble des professionnels de l’activité de soins esthétiques :
• une concurrence déloyale des grandes surfaces dont les rayons hygiène/beauté, restent largement ouverts sur le territoire métropolitain,
• une concurrence déloyale des salons de coiffure,
• une concurrence déloyale des sites de soins à domicile, …