Depuis quelques mois déjà, les agences de prospectives et les instituts de sondages insistent sur le bien-fondé de l’intelligence artificielle et sur ses bénéfices pour révolutionner l’expérience client. Mais dans le monde professionnel, c’est un autre son de cloche qui se fait entendre. Selon une étude conduite par Globalization Partners (cabinet de recrutement à l’international), une large majorité de dirigeants (toutes industries confondues) se disent frileux à l’idée d’intégrer des solutions d’IA en interne.
Pour réaliser cette enquête, 1 500 responsables résidant en Australie, au Royaume-Uni et aux États-Unis ont été interrogés.
Résultats
L’étude met en avant une certaine ambivalence de la part des panélistes. 84 % des répondants déclarent que leur structure prévoit d’investir davantage dans l’IA au cours des 12 prochains mois, mais 97 % d’entre eux se sentent soucieux vis-à-vis de cette nouvelle technologie.
“Moins de 2 % des personnes interrogées estiment que leur entreprise dispose des ressources humaines nécessaires pour implémenter leurs projets en IA. Sans les bons talents et les processus adéquats, les organisations sont souvent mal préparées à une adoption réussie de l’IA. Une situation qui peut soulever une certaine inquiétude de la part des dirigeants”, explique G-P.
Un investissement incontournable
D’après les chiffres présentés, plus des deux tiers des sondés pensent que l’IA est cruciale pour opérer et rester compétitif sur les marchés mondiaux. Le même pourcentage déclare néanmoins être préoccupé par les conséquences financières d’un usage incorrect de cet outil.
L’IA, pour quoi ?
Selon les répondants, cette nouvelle technologie pourrait les aider à mieux progresser sur les marchés internationaux. “96 % des sondés estiment d’ailleurs que les entreprises qui utilisent l’IA pour soutenir le travail …