Je rebondis sur quelques publications récentes pour reparler ici d'un sujet qui me tient à cœur et dont on ne parle selon moi pas beaucoup, ou tout du moins pas assez. Il s'agit de la recherche clinique appliquée à la cosmétique. Une récente contribution à la Société Française de Cosmétologie d'un chercheur "L'Oréalien" en a ravivé chez moi le souvenir.
La publication récente d'un ouvrage s'intitulant "La Peau : une enveloppe de vie" signalée par l'Observatoire des Cosmétiques , ou celle dans Science Daily sur les travaux du CERIES , vont dans ce sens.
En sortant de In-Cosmetics, on ne peut qu'être frappé par le fossé qui sépare la description de la peau que décrivent ces travaux et le contenu de la communication des fabricants d'actifs ou d'ingrédients, et d’une façon plus générale la stratégie de communication des marques. De ce côté, tout n'est que molécules, enzymes, protéines et autres cibles biologiques, toutes plus prometteuses les unes que les autres.
Dans l’autre façon de voir les choses, c'est la description de ce que l'on voit, ou de ce que l'on ressent, et la recherche du lien entre ce qui se passe dedans et ce que je vois dehors. Curieux que cette seconde approche ne fasse pas plus recette. La réglementation cosmétique est d’ailleurs parfaitement en ligne avec cette approche puisqu’elle décrit le cosmétique comme quelque chose qui modifie l’aspect, sans se soucier nécessairement de la façon dont il le fait.
Dans une vie antérieure, où j'essayais de promouvoir cette approche, les mêmes difficultés se faisaient déjà jour : cette approche …