Avec désormais 51 ratifications, le Protocole de Nagoya sur l’Accès et le Partage des Avantages (APA) deviendra juridiquement contraignant en octobre 2014. Les entreprises travaillant avec la biodiversité, y compris dans les secteurs cosmétique, agroalimentaire et pharmaceutique, doivent se préparer aux nouvelles règles sur la recherche et le développement de produits basés sur des propriétés des ressources génétiques des plantes, animaux ou microorganismes.
Communiqué de l'UEBT*
Le Protocole de Nagoya, adopté en 2010, est un accord international de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB). À l’annonce de son entrée en vigueur imminente, Braulio Ferreira de Souza Dias, Secrétaire Exécutif de la CBD, explique : "le Protocole de Nagoya est capital pour pouvoir diffuser le pouvoir de la biodiversité en faveur du développement durable, en créant des motivations à la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique, tout en garantissant l’équité dans la répartition des bénéfices" .
Plus particulièrement, le Protocole de Nagoya établit un cadre pour que les pays règlementent "l’utilisation des ressources génétiques". Ce terme se définit par la recherche et développement sur la composition génétique et biochimique de la biodiversité. Par exemple, la recherche sur des extraits de plantes, des huiles ou des molécules pour le développement de nouveaux ingrédients avec des propriétés hydratantes, ou anti-âge, est comprise dans le champ d’application du Protocole de Nagoya. De la même façon, l’APA s’appliquera aux sociétés qui cherchent à prouver scientifiquement les antioxydants d’une plante médicinale traditionnelle, et développer des produits alimentaires basés sur ces propriétés.
Avec l’entrée en vigueur du Protocole de Nagoya, les pays devront le mettre en œuvre …
