Depuis 2009, l’UEBT a fait de la sauvegarde de la nature son combat. Et tous les ans, l’organisation réalise un baromètre auprès d’un panel de plusieurs dizaines de milliers de personnes (à travers le monde entier) afin de mesurer leur sensibilité au concept de biodiversité. L’édition 2022 de cette étude a été rendue publique lors de la tenue du congrès de l’UEBT le 19 octobre, à Grasse.
L’enquête a été conduite 12 au 19 août 2022. Les interrogés (hommes et femmes français, allemands, anglais, brésiliens, américains et chinois) ont répondu via un questionnaire autoadministré.
Premiers enseignements
Pour les sondés, la préservation de la biodiversité (63 %) est la deuxième priorité après la lutte contre le réchauffement climatique (68 %).
Pour une majorité d’entre eux (86 %), l’inaction des entreprises à ce niveau-là est problématique. Ils estiment que les industriels ont une obligation morale de veiller à avoir impact positif sur la biodiversité et sur les populations.
Quelles actions prendre ?
Pour les consommateurs, le rôle des marques dans la sauvegarde de la nature est capital.
Selon eux, les industriels devraient :
• participer à des projets de reforestation (89 %),
• réduire ou bannir les déchets plastiques (88 %),
• utiliser (ou concevoir) des emballages recyclables à 100 % ou biodégradables (87 %),
• payer plus justement les communautés locales (87 %),
• protéger les abeilles (87 %).
Sainte transparence
Aujourd’hui, le grand public veut connaître la chaîne de valeur du soin final qu’il achète.
Les répondants souhaitent avoir des informations sur :
• l’impact du produit sur la biodiversité (54 %),
• l’origine des ingrédients (52 …
