Prébiotiques et postbiotiques cultivés dans les eaux thermales…

La Roche-Posay et Avène furent parmi les premiers à découvrir des bactéries qui n’existent que dans leur eau thermale.
La première conçut l’Aqua Posae Filiformis, principe actif issu de la bactérie Vitreoscillar Filiformis cultivée dans un milieu contenant de l’eau thermale de La Roche-Posay (26 années de recherche, 34 brevets).
Ce prébiotique rééquilibre le microbiome cutané en stimulant l’expression de peptides antimicrobiens cutanés (défensines) par les kératinocytes et diminue la prolifération de la flore microbienne cutanée indésirable. Il réduit ainsi la sévérité et la fréquence des crises inflammatoires chez les sujets atopiques.
L’Aqua Posae Filiformis est désormais présente non seulement dans le produit iconique de la gamme Lipikar dédiée aux peaux sèches à très sèches, sujettes à l’eczéma atopique, le Baume AP+M, qui se décline maintenant en tube plus écologique composé de carton (200 ml, 16,40 €), mais aussi dans les soins lavants (Lipikar Huile Lavante AP+ et Lipikar Syndet AP+, en éco-recharge 400 ml, 11,90 €).

C’est le tour d’Eau Thermale Avène de créer en Cosmétique Stérile la ligne Tolérance Control qui s’adresse aux peaux réactives et contient un nouveau postbiotique issu d’une bactérie uniquement présente dans son eau thermale (Aquaphilus dolomiae) : D-Sensinose™ (Crème apaisante restauratrice, 40 ml, 18,43 € ; Baume apaisant restaurateur, 40 ml, 18,43 € ; Lotion nettoyante gélifiée, 200 ml 8,73 € ou 400 ml, 10,10 €).
Comment parvient-on à extraire un actif d’une bactérie ? La bactérie Aquaphilus dolomiae est mise en culture dans des bioréacteurs. L’optimisation des conditions de culture et d’extraction permettent de concentrer d’un côté des biomolécules excrétées par la bactérie (ce sont elles qui donnent naissance à l’actif C+-Restore™ présent dans la gamme Cicalfate+) et de l’autre côté des biomolécules piégées à l’intérieur de la biomasse.
Ainsi, la marque phare de Pierre Fabre est parvenue à extraire toute la richesse intérieure d’Aquaphilus dolomiae pour créer D-Sensinose™. D’une même culture, elle a pu obtenir deux actifs postbiotiques, une prouesse technologique mais aussi une avancée écoresponsable, un nouveau concept écologique de bioproduction de principes actifs pour les produits dermocosmétiques.
Cette troisième génération de postbiotiques se révèle capable d’agir directement sur les neurones sensoriels présents au niveau cutané pour contrôler toutes les hypersensibilités de la peau. D-Sensinose™ module la transmission du message sensoriel au niveau du neurone sensitif. L’effet calmant est immédiat sur tous les stimuli et toutes les sensations cutanées.

… ou eaux thermales enrichies en probiotiques

D’autres marques se révèlent microbiome friendly en associant des prébiotiques ou des probiotiques à leurs eaux thermales.
C’est le cas d’Uriage qui vient de lancer Bariéderm-Cica Daily, une nouvelle gamme de soins quotidiens hydra-réparateurs aux prébiotiques (Sérum, 30 ml, 30,90 € et Gel-crème, 40 ml, 19,90 €).
Tous deux contiennent (entre autres) 10,5 % de complexe Thermal-Biotic à base d’Eau Thermale d’Uriage et de prébiotiques (dont l’inuline, extraite de racine de chicorée et d’agave) pour réparer les barrières cutanée et microbienne.
Ces formules universelles limitent la prolifération des bactéries et protègent l’épiderme en veillant à son bon équilibre.

Même topo pour Vichy avec Mineral 89 Probiotic Fractions, Concentré Protecteur & Récupérateur (30 ml, 30 €, à partir d’avril).
Enrichi en fractions de probiotiques associés à une concentration élevée d’eau volcanique minéralisante de Vichy et de vitamines antioxydantes, il accroît les défenses immunitaires cutanées primaires et renforce la barrière cutanée.
Idéal pour les peaux stressées (le stress affaiblissant les défenses de la peau), ces fractions de probiotiques représentent une excellente façon de maintenir la peau saine.