Les perturbateurs endocriniens (avérés ou suspectés)

Ils sont plus que jamais sous le feux des projecteurs, inquiètent quant à leur possibles effets sur la santé, et la réglementation est en marche pour tenter de maîtriser les risques qu’ils représentent, alors même que leur identification est encore souvent délicate. Le secteur cosmétique n’est pas à l’abri de la tourmente puisque lui aussi a recours, parfois, à des substances avérées ou suspectées d’agir en perturbateurs endocriniens. D’où l’intérêt de connaître au moins les noms des ingrédients concernés. Des listes de substances circulent, plus ou moins fiables. Ce dossier, actualisé en temps réel dès qu’une information nouvelle est disponible, compile les plus sérieuses et regroupe les 28 ingrédients cosmétiques que la Commission européenne a sélectionné pour une évaluation prioritaire, les substances intégrées dans le CoRAP (Community Rolling Action Plan - Plan d’action continu communautaire), le programme d’évaluation des substances chimiques dans le cadre du Règlement REACH, celles listées par les travaux de l’IPCP (Groupe d’experts international sur la pollution chimique) initiés par l’ONU, ainsi que celles répertoriées par cinq États membres de l’Union européenne (la France, la Belgique, les Pays-Bas, la Suède et le Danemark) sur un site Internet dédié : Endocrine Disruptor Lists. Pour chacune, les fiches détaillées indiquent la réglementation applicable à ce jour, les preuves ou les suspicions quant à leur potentiel de perturbateur endocrinien l’état d’avancement des évaluations en cours…