Elles sont conçues pour parler au consommateur, mais aujourd'hui, c'est surtout d'elles qu'on parle ! Comment les rédiger, que leur faire dire, que n'ont-elles pas le droit de revendiquer… ? Ces allégations cosmétiques, messages marketing de la plus haute importance pour présenter un produit et le vendre, posent beaucoup de questions et suscitent bien des débats. Laurence Mulon (Mulon Conseil) est venue faire un point très exhaustif sur le sujet aux 36e Matinales de la Cosmétique.
La carte de visite de Laurence Mulon est pleine à craquer : Docteur en pharmacie, consultante spécialisée dans les substances d'origine naturelles, conseil en ingrédients, formulation et fabrication cosmétique, expert Eurotox, présidente du comité de certification d'Ecocert, elle fait aussi partie de groupes de travail européens et a ainsi participé aux discussions sur les allégations.
C'est à ce titre qu'elle était invitée aux Matinales de la Cosmétique, organisées par
Sylvain-Romain Cotte
(
SRC Consulting
) et qui réunissent chaque mois les professionnels de la cosmétique autour d'un petit déjeuner et d'un thème d'actualité.
Un peu d'histoire
Laurence Mulon aime bien replacer ses sujets dans leur contexte. Elle a donc commencé sa présentation par un petit retour en arrière, pour rappeler les bases réglementaires et déontologiques des allégations cosmétiques.
"
De nombreux textes sur les allégations se rapportent aux cosmétiques
", a-t-elle souligné, et le premier date… de 1935, quand a été créé en France l'OCA, l'Office de Contrôle des Annonces, devenu ensuite BVP, puis ARPP.
L'histoire des allégations est ensuite marquée par plusieurs dates importantes.
• 1984 : la Directive européenne générale 84/450 contre la publicité mensongère est publiée.
• 1993 : la 6e modification de la Directive 76/768 (la …