Lors du congrès réglementaire de la Cosmetic Valley qui s'est tenu à Chartres en novembre 2016, Sophie Roques-Violin et Vanessa Picot, de l'ANSM, sont venues présenter leur action et les bilans des contrôles effectués sur le marché durant l'année écoulée. Avec un focus particulier sur une catégorie de produits émergents : les cosmétiques personnalisables.
Après avoir présenté les modalités de la campagne d'inspections des cosmétiques personnalisables effectuée en 2016 (voir l'article à ce sujet ), Vanessa Picot, Inspecteur des produits cosmétiques à l'ANSM, en a donné les résultats, et a illustré, à l'aide de cas concrets, les problèmes liés au respect des exigences réglementaires ou des BPF que posent les cosmétiques personnalisables
Aspects réglementaires de quelques cas concrets
1. Produit cosmétique personnalisé préparé dans un pot à partir d’une crème définie et d’actifs dont la quantité est fixe
Les principe est que le consommateur dispose d'un pot de crème (une base neutre), dans lequel il doit ajouter différents composants (A, B, C).
Dans ce cas, l'ANSM attend un DIP permettant d’encadrer l’ensemble des combinaisons avec notamment :
• les différentes formules,
• les études de compatibilité et de stabilité,
• les spécifications microbiologiques et les challenge tests,
• un rapport sur la sécurité qui lie le tout.
Concernant l'étiquetage, il doit comporter :
• des indications de péremption,
• les numéros de lots,
• les listes d'ingrédients.
Si les quantités de A, B et C à ajouter à la base neutre sont définies (et que le consommateur dispose de la juste dose à intégrer), …