Exporter ses produits en Israël représente de belles perspectives de développement pour les fabricants cosmétiques. Cependant, la règlementation israélienne est assez complexe et est constamment soumise à modification À l’occasion des Journées Internationales organisées par Cosmed le 23 mars, Catherine Apolinario, chargée d’Affaires Règlementaires au sein de l’association, a présenté le dernier projet de règlementation afin de mettre en lumière les principaux changements liés à l’importation.
Avant d’entrer dans le détail, Catherine Apolinario prévient que “cette présentation repose sur la dernière version de réglementation cosmétique en Israël. Elle date de mars 2018, a été publiée sur le site de l’OMC et est soumise à commentaires. Toutes les informations communiquées peuvent donc évoluer à tout moment”.
Ce texte prévoit donc de nouvelles dispositions pour l’entrée de cosmétiques étrangers sur le marché. Voici les principaux changements auxquels les importateurs doivent s’attendre.
Les substances règlementées
La règlementation israélienne n’a pas de listes de substances réglementées, elle renvoie vers le Règlement Cosmétiques 1223/2009 et ses annexes.
“Israël ne viendra pas mettre à jour sa règlementation en fonction des amendements européens, ce sera fait de facto”, indique Catherine Apolinario.
À noter qu’en Israël, deux substances sont interdites en plus : l’Ichtamol, la Troxerutine.
La licence cosmétique
Si l’on souhaite commercialiser, importer ou fabriquer des cosmétiques en Israël, il est obligatoire de les enregistrer afin d’obtenir une licence cosmétique.
L’enregistrement doit être fait par un citoyen israélien ou une société résidant dans le pays, auprès du ministère de la santé.
Actuellement, l’enregistrement des produits se fait selon leurs allégations :
• les cosmétiques CC (Cosmetic with a Claim) qui ont …