Après avoir accaparé l’attention de l’industrie cosmétique pendant de nombreuses années, le règne des Millenials commence peu à peu prendre fin… au profit de leurs benjamins : les Z. Ces individus, âgés de moins de 25 ans, sont la nouvelle cible des marques. Et c’est peu de chose de dire que les séduire n’est pas facile. Tout aussi connectés que leurs aînés, ils sont également très conscients des enjeux environnementaux et sociétaux. À l’occasion du salon ADF-PCD, organisé à Paris les 29 et 30 janvier, une table ronde a été consacrée au décryptage de cette génération sans concession.
Nés après les années 2000, les jeunes sont venus au monde avec des écrans dans les mains.
C’est une génération hyper connectée, biberonnée aux réseaux sociaux et qui en maîtrise tous les codes.
“Aujourd’hui, beaucoup de jeunes consommateurs sont influencés par les filtres que l’on peut trouver sur Instagram ou Snapchat”, explique Monique Large, fondatrice du cabinet Pollen Consulting. “Pourtant, ils ne se résument pas seulement à leur utilisation des réseaux soucieux. Ils souffrent d’éco-anxiété. Ils ne sont pas sereins quant aux enjeux environnementaux. C’est la raison pour laquelle beaucoup d’entre eux se tournent vers des produits durables ou préfèrent fabriquer leurs cosmétiques eux-mêmes. Une chose est sûre, si les marques veulent s’assurer de leur fidélité, il faudra aller vers plus de durabilité encore plus vite, car la règle des trois R (Reuse, Reduce, Recycle, NDLR) est bien trop lente pour les Z”.
Un peu de couleur, que diable !
Les jeunes Z sont certes des consommateurs avertis et conscients de l’actualité, mais ce n’est pas pour autant qu’ils sont prêts à faire des concessions sur la dimension “plaisir” qu’offre la cosmétique. Selon Charlotte Delobelle de l’agence de tendance Fashion Snoops, lorsqu’une marque souhaite s’adresser aux Z, la sensorialité doit …
