C'est un actif anti-âge parmi les plus utilisés et depuis le plus longtemps. Mais si l'efficacité du rétinol (ou vitamine A) n'a jamais été remise en cause, sa sécurité d'emploi et sa tolérance sont bien plus sujettes à caution. Les marques cosmétiques ont pris cet aspect en compte… tout comme la réglementation.
La vitamine A est une vitamine liposoluble (soluble dans les corps gras). Sa forme active, également appelée rétinol et directement utilisable par l'organisme, se trouve à l'état naturel dans le règne animal, et notamment dans les huiles de poisson et le foie. Le règne végétal ne fournit que des précurseurs de la vitamine A (bêta-carotène ou provitamine A).
Une efficacité prouvée
Dans un article paru dans les Annales de Dermatologie et de Vénéréologie en 2009, le Dr Anny Cohen-Letessier décrit ainsi l'activité de cette molécule : " Le rétinol réduit la cohésion du stratum corneum, augmente la prolifération épidermique, normalise la kératinisation des unités pilosébacées, réduit le nombre des mélanosomes, stimule la production de collagène, de l’élastine et de la fibronectine, augmente le taux des glycosaminoglycans (GAGs) et le nombre de cellules de Langerhans, diminue l’activité de la collagénase et de la gélatinase (MMPs) ".
Scientifiquement établie, l'action du rétinol intervient à la fois en surface de la peau et dans son derme, pour combattre (entre autres) différents signes du vieillissement cutané.
Au niveau de l'épiderme, il a d'abord un effet exfoliant, élimine les cellules mortes et stimule le renouvellement cellulaire, pour affiner le grain de la peau et réveiller …