L’Europe en a pris l’habitude, particulièrement quand il s’agit d’ingrédients cosmétique “sensibles” ou sous le feu de l’actualité : peu de temps après leur parution, elle publie une explication accessible au grand public des opinions rendues par les comités scientifiques, avant leur traduction dans la réglementation cosmétique. Elle vient de la faire (et pour la 2e fois) pour l’oxyde de zinc sous sa forme nano, particulièrement dans les produits solaires.
Traduction du document “Zinc Oxide (nano form)”, publié par la Commission européenne le 12 août 2013
1. À quoi sert l’oxyde de zinc (ZnO) ?
L’oxyde de zinc est un composé essentiellement inerte, blanc, largement utilisé en tant qu’agent de charge et comme pigment blanc. Il est aussi utilisé dans de nombreux produits cosmétiques ou à usage médical et dans les produits d’hygiène, grâce à ses propriétés antibactériennes et déodorantes. On le trouve souvent, par exemple, dans les poudres pour bébés et dans les shampooings antipelliculaires.
Sa forte absorption du rayonnement ultra-violet (UV) justifie son utilisation dans dans les crèmes solaires, pour les adultes et pour les enfants.
2. Pourquoi utiliser des nanoparticules de ZnO dans des écrans solaires ?
Le plus souvent, l’oxyde de zinc provient de zinc vaporisé, produisant des microparticules, typiquement de quelques micromètres (millièmes de millimètres) de long. Ces particules conviennent très bien pour faire un pigment blanc. Elles rendent aussi les écrans solaires blancs, ce qui peut amener certaines personnes à ne pas en appliquer assez.
De plus petites particules peuvent être fabriquées, qui n’ont pas cette couleur blanche intense. On peut les utiliser dans des écrans solaires qui ont la préférence de certains utilisateurs …