Depuis le confinement, beaucoup de consommateurs se sont convertis au shopping sur Internet. Les raisons de la désertion des boutiques sont multiples, mais il est important d’insuffler un vent nouveau à la distribution physique, car elle est essentielle à la bonne santé des marques cosmétiques. Lors de la e-Journée de la Beauté organisée par le CEW, Leïla Rochet-Podvin, fondatrice de l’agence Cosmetics Inspiration & Creation, a présenté quelques pistes pour réinventer la vente en magasin.
“Le but de mon intervention est de vous faire voyager dans le monde entier et de vous donner des exemples de ce qui se fait ailleurs”, précise Leïla Rochet-Podvin. “Mais, prenons le temps d’analyser le paradoxe dans lequel notre société évolue. Nous sommes à la fois dans une hyperdigitalisation, mais aussi dans une quête d’humanisation. Les gens sont à la recherche de praticité, de rapidité et d’efficacité. Ils veulent du contact physique, de l’interaction et de se rapprocher de leurs pairs”.
Contradictoire ? Selon l’experte, les valeurs d’humanisation et de digitalisation ont toujours porté le retail et le parcours du consommateur est empreint de ces deux grandes influences. Le recours au digital est incontournable depuis le début de la crise du coronavirus.
Les recherches sur Internet ont augmenté de 70 %, l’utilisation de réseaux sociaux comme Instagram ou Tik Tok a également explosé.
“Le commerce s’est développé sur ces plateformes durant le confinement. Sephora US a désormais recours à Instagram pour vendre ses produits directement. On a vu aussi beaucoup de solutions ‘touchless’ faire leur apparition : click and collect, règlement en ligne ou par PayPal afin d’éviter tout risque de contamination. Derrière nouveauté, le ‘layaway paiement’ ou l’étalement de …
