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lundi 2 janvier 2017Congrès

Métaux lourds : de l'omniprésence à la mesure

© CosmeticOBS-L'Observatoire des Cosmétiques

En cosmétique, les métaux lourds sont indéfectiblement associés à la notion de traces techniquement inévitables… mais pour autant à éviter au maximum. Reste qu'il faut savoir les identifier et pouvoir mesurer le niveau auquel ils sont présents. Des problématiques au cœur de l'intervention de Laurence Garnier, responsable de l’ensemble des entités analytiques du Groupe L'Oréal en France et à l’international, au congrès réglementaire qui s'est tenu à Chartres les 16 et 17 novembre 2016.

Temps de lecture
~ 11 minutes

" Les métaux lourds sont un sujet extrêmement complexe, parce qu'on ne peut pas les évoquer sans parler d'expertise et entrer dans le détail de la technique ", a prévenu d'entrée l'intervenante. Ce qui ne l'a pas empêché de présenter le sujet d'une façon aussi claire que de l'eau de roche. En commençant par rappeler son contexte et ses enjeux.

Minéral et beauté

On a des preuves tangibles de l'utilisation des minéraux en cosmétique depuis des siècles. On a ainsi retrouvé dans les tombes de l'Antiquité des fards, des poudres de gypse ou de malachite, des ocres naturels…  À cette époque, le manque de savoir scientifique a conduit à utiliser des minéraux naturels, certes, mais extrêmement toxiques : la galène qui n'est autre que du sulfure de plomb dans les khôls égyptiens, l'antimoine ou le mercure, étaient alors utilisés à l'état pur, et leur usage a perduré au cours du temps. La céruse, très prisée à l'époque du romantisme pour blanchir le teint, n'a ainsi été interdite qu'en 1915…
" C'est un lourd héritage que nous portons, et source de confusion par rapport aux ingrédients utilisés aujourd'hui ", souligne Laurence Garnier. Et de citer l'exemple des ocres, oxydes de fer …

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