La question de l’étiquetage des allergènes (ou plus précisément, d’un nombre beaucoup important qu’actuellement) sur les produits cosmétiques fait débat depuis de nombreuses années. Lors du 5e Congrès sur la Réglementation et la Conformité des Cosmétiques organisé par l’ERPA (European Cosmetics Responsible Person Association - Association européenne des Personnes Responsables Cosmétiques), Yiannis Kapetanstratakis, des Laboratoires grecs QACS (Quality Assurance & Controls Systems) a retracé son histoire, avec sa remise en perspective, son calendrier, ses problématiques et ce qu’on peut en attendre…
De nombreux produits de consommation courante, comme les denrées alimentaires, les produits d’entretien ou les cosmétiques, contiennent des parfums ou des arômes, qui ont pour point commun d’apporter des composés allergènes. Toutes les catégories de produits cosmétiques peuvent en compter un ou plusieurs dans leur formule.
Ces allergènes peuvent être à l’origine de réactions indésirables, notamment des dermatites de contact qui toucheraient 1 à 3 % de la population (certains chiffres évoquent même 9 %). 16 % des patients européens souffrant d’eczéma sont sensibilisés aux ingrédients des parfums. Les allergies aux parfums sont les plus prévalentes, après celles au nickel. Les allergènes peuvent aussi être irritants et photosensibilisants.
Les dermatites allergiques de contact se déclenchent quand une personne est exposée aux allergènes par voie cutanée. Elles affectent le système immunitaire sur le long terme : quand on devient allergique à une substance, on le reste généralement tout au long de sa vie, et la réaction indésirable se répète à chaque ré-exposition.
D’où cette question que s’est posée la Commission européenne : comment prévenir les allergies de contact ?
Deux options sont envisageables :
• réduire la concentration d’utilisation des allergènes,
• informer les consommateurs, pour leur permettre d’identifier les substances …