La toxicité des sels d’aluminium pour l’organisme humain fait de plus en plus l’objet d’un consensus scientifique et nourrit l’inquiétude des consommateurs de cosmétiques. Comment les éviter ? De quelles solutions alternatives dispose-t-on et, surtout, avec quelle efficacité ? L’émission À Bon Entendeur (de la télévision suisse romande) a voulu répondre à cette question en faisant tester 12 déos sans alu en laboratoire. Elle nous a fourni les résultats de ces tests.
Depuis longtemps, les sels d’aluminium qui font l’efficacité des antitranspirants sont sur la sellette. Efficaces, certes, et même très efficaces puisqu’ils bloquent le processus naturel de la transpiration et donc les mauvaises odeurs et autres traces d’humidité sous les aisselles, mais très fortement suspectés d’être dangereux pour la santé, d’autant que leur pénétration cutanée n’est pas négligeable, et d’autant plus importante que la peau est lésée ou irritée (après avoir été rasée ou épilée, par exemple).
Une fois passée la barrière cutanée, l’aluminium qu’ils contiennent a la capacité de se fixer sur nos organes, ce qui peut provoquer ou favoriser plusieurs types d’affections : il est ainsi suspecté de jouer un rôle dans le développement de cancers du sein, de perturber le fonctionnement du système nerveux et du cerveau, voire d’être impliqué dans le processus de dégénérescence de ce dernier en cas de maladie d’Alzheimer.
Dès janvier 2009, et alors que le site n’était en ligne que depuis quelques semaines, L’Observatoire des Cosmétiques publiait un article pour faire le point sur le sujet et alerter ses lecteurs sur la différence entre les antitranspirants et les “vrais” déodorants (qui ne contiennent pas de sels d’aluminium).
Toxicité confirmée
Récemment, le débat sur …
