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vendredi 14 janvier 2011Conseiller les consommateurs

Votre peau : sensible, réactive ou vraiment allergique ?

©Zohra Cherouk-Thinkstock / L'Observatoire des Cosmétiques

On le sait : un bon cosmétique est d’abord un cosmétique parfaitement adapté à son type de peau, et pouvant lui apporter exactement ce dont elle a besoin pour être tonique, souple et douce, sans défaut et bien armée pour résister aux diverses agressions extérieures. Encore faut-il savoir identifier exactement son type de peau pour bien le choisir… et ce n’est pas toujours si simple. Ainsi, on différencie parfois difficilement une peau sensible d’une réactive, ou une irritable d’une allergique, tant leurs caractéristiques sont proches et les frontières qui les séparent assez floues. Petit mémo pour ne pas se tromper.

Temps de lecture
~ 8 minutes

Pour certains dermatologues, la "peau sensible" n’existe pas ou quasiment pas. Ce serait une notion floue, située entre les peaux réellement intolérantes voire allergiques qui ne supportent rien et les peaux normales qui tolèrent à peu près tout : un vaste fourre-tout cliniquement incernable. Reste que nombre de femmes (des hommes aussi, mais plutôt moins) s’en plaignent au quotidien…
D’autres médecins spécialistes de la peau reconnaissent en revanche des caractéristiques spécifiques qui cernent ces types de peau, observent qu’ils les rencontrent de plus en plus souvent dans leurs cabinets, et pour eux, il s’agit là d’une vraie réalité.

Sensible, réactive : quelles différences ?

Les caractéristiques des peaux sensibles et réactives peuvent bien sûr être abordées en termes de différences, avec pour chacune des signes particuliers. Elles peuvent aussi se comprendre en termes d’évolution. Il n’est pas rare (et ce sont même les cas les plus fréquents) qu’une peau normale devienne peu à peu sensible, puis sensible et réactive, puis réellement intolérante quand ce n’est pas définitivement allergique. La peau marquerait ainsi des paliers, qui seraient autant de seuils de tolérance, atteints puis dépassés. On peut comparer cette progression à un capital, peu à peu entamé puis épuisé, et impossible à reconstituer. Les …

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