HT :
TVA :
TTC :

La Paris Packaging Week édition 2025 !
mercredi 2 novembre 2022Écoresponsabilité

Révision de la Directive sur le traitement des eaux urbaines : la Commission européenne veut faire payer le secteur cosmétique

Révision de la Directive sur le traitement des eaux urbaines : la Commission européenne veut faire payer le secteur cosmétique

Dans le cadre de la mise en œuvre du Pacte vert pour l’Europe, la Commission propose de nouvelles règles pour améliorer la qualité de l’air et de l’eau, notamment par le biais de la révision de la Directive relative au traitement des eaux urbaines résiduaires. Avec une nouvelle disposition pour faire entrer les micropolluants provenant des produits cosmétiques dans le champ d’application de ce texte, et faire payer leur élimination par l’industrie.

Temps de lecture
~ 3 minutes

Selon la Commission européenne, les règles plus strictes qu’elle propose concernant l’air ambiant, les polluants des eaux de surface et des eaux souterraines, ainsi que le traitement des eaux urbaines résiduaires permettront d’obtenir des bénéfices dans les domaines de la santé, des économies d’énergie, de la production alimentaire, de l’industrie et de la biodiversité.
La Commission propose à la fois de renforcer les niveaux autorisés de polluants et d’améliorer la mise en œuvre afin que les objectifs de réduction de la pollution soient plus souvent atteints dans la pratique. Une avancée notable dans la réalisation de l’ambition “zéro pollution” du Pacte vert pour l’Europe, qui vise à rendre l’environnement exempt de toute pollution nocive d’ici 2050.

Traitement des eaux : le principe du “pollueur-payeur” appliqué à la cosmétique

La révision de la Directive sur le traitement des eaux urbaines résiduaires prévoit l’obligation de récupérer les nutriments présents dans les eaux résiduaires, de nouvelles normes pour les micropolluants et de nouvelles exigences pour les microplastiques.

À l’heure actuelle, des micropolluants tels que les résidus provenant de produits pharmaceutiques et cosmétiques ne sont pas couverts par la Directive.
“Étant donné que 92 % de micropolluants toxiques présents dans les eaux résiduaires de …

Ce contenu n'est disponible que pour les abonnésPREMIUM, PRO, STARTUP et TPE

Vous êtes déjà abonné(e) ?Identifiez-vous

Découvrir nos abonnements

ÉcoresponsabilitéAutres articles