Le métier de formulateur indépendant a dû s’adapter très rapidement avec son temps depuis les trente dernières années. Aujourd’hui, il ne se “contente” plus d’écrire sa formule et de la réaliser à la paillasse. Il doit interagir avec différents experts. Réglementation, évaluation de la sécurité et maîtrise des techniques sont les trois piliers fondamentaux de l’exercice de formulation.
Règlementation avant formulation !
Avant de prendre la spatule au laboratoire pour réaliser l’essai paillasse établi, le formulateur doit réaliser un travail réglementaire, que ce soit sur l’analyse des matières premières qu’il souhaite utiliser ou sur le produit en lui-même en fonction de sa catégorie, son utilisation, sa cible et sa zone de commercialisation. Ce travail est fondamental car il conditionne la mise sur marché du produit !
Les données réglementaires et toxicologiques sur les matières premières doivent être à jour et précises afin de répondre aux exigences fixées. Le formulateur assure une veille réglementaire constante en travaillant en étroite collaboration avec le service réglementaire de l’entreprise.
Collaboration avec les experts toxicologues
Il y a l’aspect technique, réglementaire et aussi toxicologique. Développer un produit pour une application pour le visage ou pour le visage et le corps, pour adulte ou enfant, pour les cheveux ou les cils… ce n’est pas la même chose ! Il peut s’agir de la même galénique, mais ce n’est pas la même approche sécuritaire : surface d’application, dose d’exposition, facteur de pénétration, risques d’intolérance, etc… le formulateur d’aujourd’hui ne peut pas s’affranchir de l’avis d’un expert toxicologue sur la formule envisagée.
Au même titre que …
