L’IFRA (International Fragrance Association) a actualisé les pages de son site Internet dédiées au Green Deal européen, un espace où est présenté l’approche de l’industrie de la parfumerie en la matière. Car si elle soutient les principes du Pacte Vert initié par la Commission européenne, elle entend aussi veiller à ce que les mesures politiques qui en découlent n’entraînent pas d’impacts négatifs sur la durabilité des entreprises…
Dans ce document intitulé “Le Pacte Vert européen : comment l’industrie de la parfumerie peut contribuer à son succès”, l’IFRA rappelle d’abord la place de ce secteur en trois points :
• les parfums répondent à des besoins uniques et essentiels des consommateurs, dans les produits de bien-être, de santé et d’hygiène (et sont un critère d’achat parmi les plus importants),
• les parfums sont une pierre angulaire du patrimoine culturel commun de l’Europe et de sa future prospérité (le secteur comprend environ 800 entreprises qui emploient 20 000 personnes),
• les parfums sont un domaine d’innovation européen de premier plan (et le secteur fait figure de leader en termes d’investissements dans ce domaine).
Ces données étant posées, l’IFRA affirme que “l’industrie de la parfumerie soutient les efforts de l’UE pour assurer la protection de la santé et de l’environnement, promouvoir la relance socio-économique et améliorer la compétitivité de l’industrie européenne par le biais du ‘Green Deal’ européen et de la stratégie sur les produits chimiques pour le développement durable (CSS)”.
Mais pour que ces ambitions politiques soient un succès, l’Association émet trois recommandations.