Alors que les parlementaires français vient de valider une proposition de loi visant à l’interdiction des PFAS, notamment dans les produits cosmétiques, et qu’une restriction de ces mêmes substances est en cours d’élaboration au niveau européen, Cosmed, association professionnelle de la filière cosmétique, vient de faire connaître sa position sur le sujet.
Pour rappel, le projet européen de restriction des substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS) est en discussion et devrait être soumis par la Commission européenne aux Etats membres d’ici à 2025.
Mais en France, les députés puis les sénateurs ont décidé de prendre les devants, en votant en faveur de leur interdiction dès le 1er janvier 2026.
Dans un communiqué diffusé le 4 juin 2024, Cosmed rappelle que la famille des PFAS se compose de 4000 composés chimiques, dont une quarantaine concernerait les produits cosmétiques par une présence intentionnelle.
Ce qui est sans compter avec une présence potentielle à l’état de traces, apportées par le contact du produit avec son emballage ou par la présence d’eau dans la formule, qui représente entre 60 % et 95 % de nombreuses crèmes, lotions, gels douche et shampooings.
Un soutien à l’interdiction…
Cosmed “soutient et encourage la suppression des PFAS dans les produits cosmétiques”.
L’association rappelle que l’industrie cosmétique a rapidement réagi à la problématique des PFAS en adoptant très tôt des alternatives pour remplacer ces substances dans les produits de beauté, et que des solutions de substitution sont d’ores et déjà disponibles pour les formulateurs, et le secteur demeure engagé à éliminer les …