Comme lors du même congrès en 2021, Valérie Masini Étévé, du service des affaires gouvernementales, scientifiques et réglementaires de l’Oréal, et Christophe Peres, Responsable Recherche Analytique Parfum chez Chanel, ont fait un point à date de l’avancement des travaux concernant l’étiquetage prochain des allergènes lors du 20e Congrès Parfums & Cosmétiques de la Cosmetic Valley. Un sujet qui constitue toujours un challenge de taille pour l’industrie cosmétique, qui dispose néanmoins de quelques éléments nouveaux pour s’y préparer.
En 2021, Valérie Masini Étévé avait présenté la 5e version du projet de règlementation sur l’étiquetage des allergènes, dont elle a rappelé les points les plus importants :
• un étiquetage obligatoire sur le packaging,
• des périodes de transition de trois ans pour la mise sur le marché des nouveaux produits avec un étiquetage conforme et de cinq ans pour la mise à disposition sur le marché (et donc le retrait des produits dont l’étiquetage n’est plus conforme).
En réponse à une question du public après son intervention, l’intervenante a confirmé que, même si les modalités d’un étiquetage digital sont discutées au niveau de la Commission européenne dans un cadre beaucoup que celui des allergènes, le dispositif pourrait éventuellement leur être applicable à l’avenir. Mais en l’état actuel, c’est leur étiquetage sur le packaging qui est prévu.
Une étape importante a été franchie en septembre 2022 avec la publication du dernier projet et sa notification à l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce). Les éléments clés du texte n’ont pas changé et il devrait donc être adopté au printemps 2023, ce qui porterait les échéances des délais de transition au deuxièmes trimestres 2026 pour les produits mis sur le marché et …
