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mercredi 6 mars 2019Ingrédients

Les perturbateurs endocriniens expliqués par la FEBEA (3/3)

Atelier presse de la FEBEA sur les perturbateurs endocriniens

La problématique de la perturbation endocrinienne est une réelle question de santé publique, que les autorités politiques et sanitaires ont commencé à envisager comme telle. Mais dans l’attente des résultats concrets des différents plans d’action engagés, les consommateurs doivent-ils craindre les substances identifiées ou suspectées “perturbateurs endocriniens” dans leurs produits quotidiens, et notamment leurs cosmétiques ? Lors de l’atelier presse organisé par la FEBEA le 14 février 2019, Anne Dux, Directrice des Affaires Scientifiques et Réglementaires, et Françoise Audebert, Conseillère Scientifique et Réglementaire, se sont voulues rassurantes.

Temps de lecture
~ 8 minutes

Troisième volet de ce compte-rendu : La contribution des produits cosmétiques

Il n’est pas étonnant que les consommateurs soient inquiets : beaucoup de publications pointent du doigt certains ingrédients cosmétiques comme étant des perturbateurs endocriniens avérés.
Pour Anne Dux, cependant, il faut les considérer avec un peu de recul. Et de prendre en exemple celles qui ciblent les phtalates : “On vous explique qu’il y a des phtalates dans les produits cosmétiques et que ce sont des perturbateurs endocriniens, alors que le seul qui est utilisé est le diéthylphtalate. Ce phtalate est un assouplissant du plastique, mais il est en fait utilisé pour des raisons fiscales puisque c’est aussi un dénaturant de l’alcool, qui le rend impropre à la consommation et permet de l’exempter des taxes que sont les droits d’accises. Il est autorisé et parfaitement sûr. Tous les autres phtalates sont interdits”.

Un propos qu’elle a nuancé toutefois, puisque cela ne vaut que pour l’Europe. “C’est vrai qu’il faut faire attention si ce sont des publications américaines. Aux États-Unis, il n’y a que huit substances interdites dans les cosmétiques. Donc, vous pouvez effectivement trouver des phtalates dans les cosmétiques américains”.
Mais en Europe, a-t-elle insisté, la seule possibilité de …

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