Lors des 5e RQC (Rencontres de la Qualité Cosmétiques), organisées par l’IFIS et la FEBEA, Victoria Caldy, Directrice Business Development & Marketing de Cisema (société de consulting spécialisée dans les affaires réglementaires et qualité en Chine), a dressé le panorama complet des nouvelles exigences que la nouvelle règlementation cosmétique chinoise, le CSAR, a introduit en termes de BPF (Bonnes Pratiques de Fabrication), de qualité et de sécurité des produits. Deuxième volet de son intervention avec les exigences de qualification des responsables de la qualité et de la sécurité, les normes techniques, et la surveillance des réactions indésirables.
Exigences de qualification des responsables de la qualité et de la sécurité
Des responsables de la qualité et de la sécurité doivent être nommés pour répondre aux exigences fixées par le CSAR, mais également aux exigences spécifiques des BPF. Cela vaut autant pour le déclarant que pour le fabricant mandaté et l’agent responsable local, qui doivent donc avoir également un responsable qualité et sécurité sur le territoire chinois.
À noter qu’en Chine, la dimension de la sécurité s’ajoute à celle de la qualité, au sens où il s’agit d’assurer que le produit, au-delà de sa qualité, n’est pas susceptible de mettre en danger la santé du consommateur.
Selon l’Article 32 du CSAR, ce responsable doit avoir :
• des connaissances professionnelles en gestion de la sécurité et de la qualité des cosmétiques,
• plus de cinq ans d’expérience dans la production cosmétique ou dans le domaine de la gestion de la sécurité et de la qualité.
La NMPA estime cependant que ce responsable peut avoir une expérience équivalente dans le domaine des médicaments, des dispositifs médicaux ou des produits alimentaires spéciaux, à condition qu’il puisse démontrer des connaissances spécifiques en matière de sécurité, de gestion et de qualité cosmétiques.
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