Le 30 janvier 2024, l’EPA (Environmental Protection Authority) a annoncé la mise à jour du Cosmetic Products Group Standard, la réglementation applicable aux produits cosmétiques en Nouvelle-Zélande. Au programme : de nombreux alignements sur le Règlement Cosmétiques européen 1223/2009, mais aussi quelques mesures “additionnelles”, comme l’interdiction des PFAS d’ici à fin 2026.
“La Nouvelle-Zélande est l’un des premiers pays au monde à prendre cette mesure concernant les PFAS, souvent décrits comme des ‘produits chimiques éternels’, afin de mieux protéger les consommateurs et l’environnement”.
C’est ainsi que commence le communiqué publié par l’EPA.
L’Autorité néo-zélandaise souligne que ces substances peuvent être utilisées dans les vernis à ongles, les crèmes de rasage, les fonds de teint, les rouges à lèvres et les mascaras.
“Nous savons que ces produits chimiques ne se décomposent pas facilement, qu’ils peuvent s’accumuler dans notre corps et que certains peuvent être toxiques à des niveaux élevés”, explique le Dr Shaun Presow, Responsable de la réévaluation des substances dangereuses. “La recherche internationale suggère que les PFAS ne sont présents que dans un petit nombre de produits, mais nous adoptons une approche de précaution face aux risques potentiels liés aux PFAS. L’interdiction de ces produits chimiques dans les cosmétiques s’inscrit dans le cadre de la réponse que nous apportons actuellement […]”.
La définition établie pour les PFAS est alignée sur celle que l’ECHA a proposée dans sa proposition de restriction pour l’Europe. Mais l’EPA n’a pas retenu les limites de concentration prévues par l’Agence européenne.
La mesure, applicable à tous les …