Depuis quelques années, de nouveaux acteurs ont fait leur entrée sur le marché cosmétique : les marques indépendantes (ou indies brands). Dans une récente étude, la FEBEA fait le point sur les spécificités de ces entreprises “dynamiques, inventives et très tôt tournées vers l’export”.
Cette enquête a été réalisée pour la FEBEA par Anne-Laure Boncori, Docteur en sciences sociales et de gestion.
158 fondateurs et dirigeants d’indies ont été interrogés du 14 mai au 7 juin 2024 via un questionnaire en ligne.
Principaux enseignements
“Si les dernières années ont vu globalement le nombre d’indie brands progresser, la période Covid (2020-2021) s’est avérée particulièrement féconde avec 36 % des marques citées dans l’étude qui ont alors vu le jour”, explique la FEBEA. “Conséquence de cette jeunesse : 70 % de ces entreprises comptent moins de neuf salariés et réalisent moins d’un million de chiffre d’affaires. Les fondateurs détiennent majoritairement le capital de leur entreprise et ont en commun la volonté de développer une structure agile, à taille humaine”.
Selon l’étude, une entreprise sur deux a un positionnement d’offre premium.
Les indies revendiquent souvent une fabrication française, de la naturalité et une véritable expertise scientifique.
“En matière de catégories de produits cosmétiques, 63 % d’entre elles sont dans les soins de la peau et 15 % dans le maquillage. Le reste se répartit dans les différentes catégories (hygiène, parfum, capillaire, solaire, soins enfants et hommes). Bien entendu, un certain nombre de ces marques sont pluricatégorielles”, reprend …
