Depuis le 1er mars 2022, le Butylphenyl methylpropional (Lilial) est interdit en cosmétique en raison de son potentiel toxique pour l’organisme humain. Le Service de la consommation et des affaires vétérinaires de Genève (SCAV) a donc effectué des contrôles chez plusieurs distributeurs pour voir si les produits contenant cette substance avaient été retirés de la vente. Résultats : des soins non conformes ont été retrouvés dans 17 % des commerces inspectés.
Suite à l’interdiction du Lilial, le SCAV a mené une campagne de contrôle auprès des différents distributeurs. Au total, 151 cosmétiques ont été contrôlés.
Dans la grande distribution, les résultats sont satisfaisants puisque sur les 81 produits inspectés, un seul en contenait.
En revanche, chez les petits revendeurs (coiffeurs, barbiers et distributeurs spécialisés), le SCAV a noté des cas de non-conformité. Sur 70 produits testés, 17 % ne respectaient pas les exigences légales. L’essentiel des produits contestés était des produits “sans rinçage” (huile ou cire pour barbe ou pour cheveux, soin après rasage, spray, soin ou lotion capillaire, eau de toilette et bougie/huile de massage corporelle). Les produits non conformes ont tous fait l’objet d’une décision de retrait du marché.
“Ces résultats et les discussions menées avec certaines enseignes contrôlées traduisent l’ignorance de cette interdiction, mais également des manquements évidents dans le devoir d’autocontrôle auquel elles sont assujetties. La responsabilité de certains commerçants n’est pas bien comprise et il est utile de rappeler que ce sont à eux de s’assurer que les produits vendus respectent les exigences légales en vigueur”, commente le SCAV.