Qui peut encore l'ignorer, au moins s'il s'intéresse un peu au monde de la cosmétique ? Le nouveau Règlement Cosmétiques européen, n°1223/2009, remplace aujourd'hui 11 juillet l'ancienne Directive. Conçu pour apporter au consommateur plus de sécurité, plus d'informations et plus de transparence, il impose aux professionnels du secteur de nombreuses nouvelles obligations. Mais en fait, qu'est-ce qui change vraiment ?
À l'origine était le texte, adopté le 24 mars 2009. Une refonte, améliorée, de l'ancienne Directive qui, depuis son entrée en vigueur, avait été amendée déjà à cette époque 55 fois.
Parmi les nouveautés :
• une évaluation de la sécurité des produits cosmétiques plus poussée avant leur mise sur le marché,
• des nano-ingrédients jusqu'alors ignorés par la réglementation (mais pas dans les formules !) mieux étudiés, répertoriés et soumis à une obligation d'étiquetage dans la liste des ingrédients,
• un système de cosmétovigilance harmonisé pour toute l'Europe, permettant de mieux repérer les effets indésirables et de leur apporter des réponses plus adaptées au marché,
• des allégations publicitaires plus encadrées…
Que du bonheur pour le consommateur !
Quelques obligations nouvelles pour les fabricants, mais jusqu'en 2013, pouvait-on penser, ils avaient largement le temps de s'adapter…
Mais de la théorie à la pratique, il y a un monde (et particulièrement réglementaire et de mise en pratique concrète) considérable.
Ces beaux principes édictés en 2009, que sont-ils devenus aujourd'hui qu'ils entrent en application ?
L'évaluation de la sécurité, codifiée et détaillée par l'Annexe I du Règlement ? Une lourde charge pour les entreprises, surtout les plus petites, que d'actualiser les …
