Le 1er mars à Paris, le CEW France a organisé son “Beauty Business”, un rendez-vous où les plus grands cabinets de prospectives se retrouvent pour présenter les chiffres du secteur de la beauté. Claire Marty, Vice President Global Beauty Vertical chez Nielsen IQ, a dressé le bilan des performances de l’e-commerce en France.
Aujourd’hui, l’e-commerce est le circuit le plus dynamique en Europe. Sa croissance s’explique par son gain naturel d’acheteurs. En d’autres termes, le contexte inflationniste pousse les consommateurs à trouver des stratégies pour maîtriser leur budget. Ainsi, le commerce en ligne permet de mieux traquer les bonnes affaires. “Certains temps forts, comme le Black Friday par exemple, sont attractifs et recrutent toujours plus de clients”, commente Claire Marty.
Parmi toutes les catégories de produits vendus sur Internet, l’high tech (Apple et Samsung) et le textile sont celles qui ont le plus de parts de marché. Cependant, la cosmétique commence à s’imposer au détriment des branches historiques. “Encore une fois, cette croissance de la beauté est saine, car elle est portée par un gain d’acheteurs qui viennent de la distribution physique. Ils se tournent vers l’e-commerce parce qu’ils y trouvent une offre qui leur correspond”.
L’immense territoire de la vente en ligne
Pour acheter ses cosmétiques sur Internet, le grand public n’a que l’embarras du choix.
En France, les purs players (Amazon) et les spécialistes beauté (Sephora, Marionnaud) sont les canaux vers lesquels les ménages se tournent le plus (respectivement 23 % et 39 % de parts de marché).
Selon Claire Marty, …