Après deux mois de confinement relativement strict, les magasins ont ré-ouvert en France, y compris ceux spécialisés dans la vente de cosmétiques. Alors que la guerre contre le Covid-19 n’a pas encore été gagnée, les consommateurs sont appelés à la plus grande prudence et à respecter autant que faire se peut la distanciation sociale et les gestes barrières… À quoi ressemble la distribution post Covid-19 ?
Le 11 mai, tous les distributeurs de cosmétiques ont été autorisés à ouvrir leurs portes au public. Si l’on se souvient de l’ambiance qui y régnait autrefois, c’est aujourd’hui de l’histoire ancienne.
Pour être en conformité avec les directives gouvernementales, ces espaces ont été contraints de repenser leurs installations.
Flux régulé, port du masque recommandé (obligatoire pour le personnel), démarcation au sol dans les files d’attentes, désinfection des terminaux de cartes bleues… autant de mesures pour assurer la sécurité des forces de vente et des consommateurs.
Mais le véritable problème concerne les testeurs.
La FEBEA a édité des lignes directrices afin de garantir une protection maximale au consommateur tout en lui permettant la possibilité d’essayer un produit avant achat.
Des solutions packagings, comme des doses unitaires détachables sont en train d’émerger.
Cependant, certains distributeurs ont préféré restreindre l’accès aux testeurs, ne laissant que les parfums, dont les flacons peuvent être régulièrement nettoyés, à la disposition de la clientèle.
De nouveaux services ont également été mis en place.
Sephora, par exemple, a renforcé l’efficacité de son système de click&collect. Les clients les plus frileux à l’idée de pénétrer à l’intérieur du magasin, mais qui ne veulent pas se faire livrer à …