Promesses et offres alléchantes, les professionnels de la beauté savent comment faire rêver les consommatrices. Pour autant, est-ce que la communication mise en place par les marques est génératrice de confiance ou de méfiance chez le grand public ? C’est à cette question que l’Association Slow Cosmétique et l’institut de sondages Xerfi ont répondu à l’occasion d’une journée de conférences (organisée à Paris le 28 mars 2024).
Cette étude a été réalisée auprès d’un échantillon de 500 femmes âgées de 18 à 50 ans sur la période du 19 février au 28 février 2024.
Un rapport ambivalent au marketing cosmétique
À la question : comment jugez-vous le marketing cosmétique (publicité, promesse, étiquette, packaging, etc.) à l’heure actuelle ? Les répondantes ont une posture ambivalente.
Elles sont 23,4 % à dire qu’il les aide à se sentir belles et 16,4 % à renforcer leur attachement vis-à-vis des marques.
Cependant, elle le considère souvent exagéré et trompeur (30 %). Elles expliquent aussi qu’il incite à la surconsommation (28,2 %) et qu’il est parfois anxiogène. “Une même femme peut trouver des aspects positifs autant que négatifs au marketing cosmétique. Le jugement des Françaises est un peu contradictoire”, analyse Julien Kaibeck, Directeur de l’Association Slow Cosmétique.
Selon l’étude, au moins une Française sur trois voit d’un mauvais œil la communication des acteurs de la beauté. “Il faut davantage d’honnêteté et de bienveillance dans cette pratique. C’est inacceptable qu’un secteur censé apporter confort et plaisir des sens génère méfiance ou anxiété”, reprend-il.
Des divergences d’opinions en fonction de l’âge
Les Françaises de 18 à 24 sont plus nombreuses que celles âgées …
