Presque tous les pays du globe sont atteints par le Covid-19, le Japon n’y fait pas exception. Pour enrayer la crise, le gouvernement n’a pas mis en place de confinement ou de quarantaine obligatoire, mais a conseillé de respecter une certaine distanciation sociale et encouragé le télétravail dans la mesure du possible. À l’occasion d’un webinaire organisé par Chemlinked le 24 mars 2020, Robert McGuiness, fondateur de Knect Japan, a partagé quelques données intéressantes pour comprendre l’impact du Covid-19 sur le marché de la beauté japonais au premier trimestre 2020.
Le Japon est la troisième puissance économique et le troisième marché de la beauté au monde. Son PIB par personne est très élevé.
De plus, les Japonais sont éduqués aux soins. De ce fait ce sont de gros consommateurs de cosmétiques.
Malgré des mesures moins strictes que dans d’autres pays, le Covid-19 a bousculé la filière cosmétique, mais a également fait évoluer le comportement des consommateurs.
Moins de ventes
Au niveau des fournisseurs d’ingrédients et des chaînes de production, rien n’a changé. Les marques sont toujours en état de fabriquer, de conditionner et de mettre sur le marché leurs cosmétiques.
Cependant, les ventes en magasin ont été impactées.
86 % des retailers estiment que le Covid-19 a eu un effet négatif sur leur activité et 69 % d’entre eux rapportent que les recettes ont chuté.
De plus, 61 % des événements publics prévus ont été annulés.
Au mois de janvier, la fréquentation en magasin était très importante, que ce soit pour acheter ou simplement faire du lèche-vitrine. Elle avoisinait presque les 100 %.
Début mars, près de la moitié de ces visiteurs avait déserté les boutiques.
Des changements de consommation
Bien que le port du masque soit assez banalisé en …
