Elle est déclinée sur un ton léger, mais cette campagne de sensibilisation au tri dans la salle de bain, lancée ce lundi 23 mai par la FEBEA (Fédération des entreprises de la beauté) en partenariat avec Eco-Emballages, a un objectif très sérieux : combler le retard du secteur cosmétique en matière de tri des emballages.
Depuis quelques années, le geste du tri s'est généralisé. Et 87 % des Français l'effectuent régulièrement, même s'ils ne sont que 44 % à trier de manière systématique.
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Trier n'est pas une obligation
", rappelle Aurélie Martzel, Directrice de la communication d'Eco-Emballages, à l'occasion de la présentation de la campagne, "
mais c'est devenu un vrai geste citoyen. Selon un sondage réalisé par l'institut Harris, quand on demande aux Français ce qu'ils font en matière de citoyenneté, le tri des emballages arrive en n°1, avant le vote… même si le vote reprend la première place quand on les interroge sur ce qu'il est important de faire
".
Mais la salle de bain reste un problème. Car quand on examine les chiffres du tri d'un peu plus près, la situation apparaît plus contrastée : selon une enquête menée en 2014, les emballages des cosmétiques et produits d'hygiène sont parmi les moins bien triés. Certes, ils ne représentent que 2 à 3 % de l'ensemble des emballages des produits de consommation, mais ils ont un gros défaut : on les remarque, bien plus que ceux des denrées alimentaires. Et ils sont souvent jugés trop importants, volumineux, voire inutiles… même s'ils participent …
