Dans un communiqué en date du 10 janvier 2023, la Fédération des entreprises de la beauté (FEBEA), qui rassemble les fabricants de produits cosmétiques, dont 82 % de TPE/PME, appelle les parlementaires à soutenir la proposition de loi visant à sécuriser l’approvisionnement des Français en produits de grande consommation, actuellement en débat à l’Assemblée nationale, et à élargir l’encadrement des super-promotions aux produits non-alimentaires.
Pour la FEBEA, à l’heure où les négociations commerciales sont plus tendues que jamais, la proposition de loi du député Frédéric Descrozaille permet de rééquilibrer les relations commerciales et de corriger plusieurs dysfonctionnements et effets de bord de la loi Egalim, tout en préservant le pouvoir d’achat des Français.
En limitant les promotions sur les produits alimentaires, la loi Egalim a en effet provoqué le report par les distributeurs de leurs super-promotions sur les produits non-alimentaires, et notamment les produits du rayon hygiène-beauté.
Résultat : avec des rabais agressifs de 60 %, 70 %, parfois 80 % sur des gels douche ou des shampoings, les cosmétiques sont devenus les produits d’appel des grandes surfaces pour attirer le client, et par là-même les nouvelles variables d’ajustement du système. Et ce alors même que les produits d’hygiène-beauté ne représentent que 8 % des produits de grande consommation.
Encadrer les super-promotions sur les produits non-alimentaires
Les fabricants de ces produits, qu’ils soient grands groupes, ETI, PME ou TPE, sont aujourd’hui pris au piège d’une équation économique impossible, entre une hausse historique de leurs coûts et une pression ininterrompue des prix vers le bas par les distributeurs.
Pour mettre fin à cette situation intenable, …