L’épidémie de Covid-19 a mis en exergue un manque de moyen en termes de masques et de solutions hydroalcooliques, pourtant nécessaires au personnel soignant (et à la population) pour lutter efficacement contre le virus. Face à ces pénuries, l’industrie cosmétique française s’est rapidement mobilisée pour pallier ces besoins. Une preuve de solidarité en ces temps difficiles, mais également un rappel que cette filière se prouver d’utilité publique.
Les professionnels de la beauté n’ont pas attendu qu’on leur demande pour proposer leur aide.
Dès que le manque de solutions hydro-alcooliques s’est fait sentir, ils ont souhaité apporter leur pierre à l’édifice.
C’est LVMH qui a initié le mouvement en mettant à disposition certaines de ses usines.
Très rapidement, L’Oréal, Mary Cohr, Léa Nature ou encore Expanscience ont rejoint le combat.
Une mobilisation importante qui s’est propagée dans l’intégralité de la filière, autant chez les poids lourds qu’auprès des PME et TPE.
S’occuper des soignants
Cependant, la solidarité qui a gagné l’industrie cosmétique ne s’est pas arrêtée à production massive de solutions hydro-alcooliques.
Le manque de masque médical pour le personnel soignant a été (et est encore) criant.
Certaines entreprises ont répondu présentes. C’est le cas, encore, de LVMH, qui s’est mis à fabriquer des masques.
Le groupe a également passé une commande importante auprès de la Chine.
“Nous avons trouvé un fournisseur industriel chinois capable de livrer dix millions de masques en France dans les prochains jours (sept millions de masques chirurgicaux et trois millions de masques FFP2). L’opération pourra être renouvelée durant au moins quatre semaines dans des quantités similaires (soit environ 40 millions de masques)”, a …