Pour plaire aux jeunes consommateurs, plus "branchés" éthique, les marques cosmétiques mettent en avant leurs initiatives de réduction de leur empreinte carbone et leurs approches environnementales responsables pour proposer des produits sûrs et de grande qualité. Une analyse de David Tyrell, de Mintel.
Pionnière dans ce domaine depuis sa création, la marque Aveda se targue de développement durable sur tous les fronts, allant de l'utilisation d'énergie renouvelable (grâce à des éoliennes) jusqu'aux packagings recyclables, en passant par le recours aux alternatives bioplastiques issues de la canne à sucre en lieu et place du synthétique.
Estée Lauder, l'entreprise mère d'Aveda, suit une ligne environnementale similaire avec sa marque Origins, et plus particulièrement avec sa gamme Three Part Harmony lancée en 2015. Mais les marques qui revendiquent l'utilisation d'énergies renouvelables sont encore peu nombreuses et ne représentent que 0,25 % des lancements de soins visage entre janvier et octobre 2015. Et, selon les études de Mintel, Estée Lauder compte pour la plupart d'entre eux.
Alors que la température de la planète vient tout juste d'augmenter d'1°C, des entreprises comme L’Oréal et Unilever se sont jointes au mouvement, et mettent en œuvre des politiques volontaristes à plusieurs niveaux pour réduire leurs empreintes carbone. Ce type d'engagement suscite un intérêt de plus en plus important, comme en témoigne le nombre de participants au Sustainable Innovation Forum 2015 (Forum de l'innovation durable), un événement qui réunit des représentants de plusieurs secteurs, comme es entreprises, des ONG et des …