Au salon in-cosmetics qui s'est tenu à Bangkok du 8 au 10 novembre 2016, le cabinet d'études Mintel a présenté les résultats d'une récente étude sur la tendance toujours plus présente des allégations antipollution dans la région de l'Asie Pacifique. Depuis le début de cette année*, plus d'un tiers (38 %) des lancements de produits cosmétiques étaient accompagnés de telles allégations sur ce marché, contre seulement 28 % en 2015.
Bien qu'à peine 1 % des cosmétiques lancés cette année au niveau mondial portent une allégation antipollution, l'étude de Mintel montre que certains marchés de l'Asie Pacifique mènent la course en tête en termes d'innovation. Ainsi, près d'un cosmétique sur dix (8 %) lancés an Australie depuis début 2016 revendiquent une action antipollution. Ils sont 3 % en Thaïlande, 2 % au Japon et 2 % en Chine.
Cette tendance est portée par le fait que de nombreux consommateurs s'inquiètent de plus en plus² de l’impact de la pollution. En Chine par exemple, plus de la moitié (55 %) des consommateurs aimeraient mieux savoir comment se protéger de la pollution, et 61 % se disent très préoccupés par les PM2.5 (particules fines). Le sujet intéresse aussi en dehors de la région de l’Asie Pacifique : 41 % des Françaises reconnaissent que les facteurs environnementaux comme la pollution affectent la peau, et 14 % des Américains disent que c’est un des facteurs les plus importants.
Lors de son intervention au in-cosmetics de Bangkok, Sharon Kwek, analyste de Mintel, a expliqué que "partout dans le monde, les consommateurs sont inquiets des effets de la pollution sur leur peau et leurs cheveux, mais …