L’anti-âge est une des problématiques clés à laquelle l’industrie de la beauté essaye de répondre depuis des années. Et pour convaincre les consommatrices de l’efficacité de ses produits, elle ne manque jamais d’imagination quant aux allégations qu’elle utilise. À l’occasion de la Anti-Ageing Skin Care Conference, organisée à Londres du 29 au 30 novembre 2022, le Dr Jack Ferguson (consultant pour Clearcast, organisation qui pré-autorise les publicités au Royaume-Uni) a présenté une rétrospective des allégations anti-âge proposées par les marques pour leurs campagnes télévisées ces 20 dernières années.
Pour atteindre la consommatrice, la promotion (et les éléments de langage qui vont avec) est aussi importante que le produit en lui-même. En 20 ans, la conception (et la publicité) des cosmétiques anti-âge a évolué et a répondu à certaines tendances.
Avant de débuter, le Dr Ferguson a tenu à rappeler que Clearcast n’a pas un rôle de régulateur. “Au Royaume-Uni, les codes de la publicité sont définis par le Committee of Advertising Practice (CAP) et le Broadcast Committee of Advertising Practice (BCAP). L’Ofcom est l’organisme de réglementation de la publicité dans le pays”.
L’expert a également précisé que les slogans et allégations mis en lumière dans sa présentation ne sont pas représentatifs de l’intégralité de la filière de la beauté. Ils représentent un condensé de ce que le Dr Ferguson a vu passer au cours de sa carrière (et qui n’a pas forcément été validé par Clearcast).
2001-2002
Les publicités étaient axées autour de la lutte contre les signes de l’âge et sur les mécanismes d’action. On retrouve des éléments de langage comme :
• exploite le pouvoir de la vitamine C,
• réduit les signes du vieillissement,
• régénère visiblement,
• redonne l’éclat de la jeunesse.
2003-2007
Durant …